Alopécie androgénétique : définition
Derrière ce terme médical et scientifique se cache en fait une chute de cheveux diffuse évoluant vers une diminution de la densité capillaire et dont l’origine est hormonale. La stimulation des récepteurs androgènes par la dihydrotestostérone (métabolite actif de la testostérone), se fait au niveau du follicule pileux. Elle entraîne la miniaturisation de ce dernier, et l’apparition de cheveux de plus en plus courts et de plus en plus fins.
Alopécie androgénétique : mécanisme
La calvitie, qui est la forme la plus courante d’alopécie androgénétique chez l’homme, se caractérise par des épisodes de chutes de cheveux diffuse. Son mécanisme de survenue et d’installation est quasiment toujours le même : dans ce cas, on observe une perte des cheveux sur des zones très précises, au niveau du front et des golfes temporaux avant qu’elle s’étende au reste du cuir chevelu.
Souvent héréditaire, cette chute de cheveux touche l’homme jeune comme l’homme plus âgé. Sa prise en charge reste aujourd’hui encore un challenge pour les professionnels de santé bien que deux traitements médicamenteux (le minoxidil et le finastéride) ont déjà fait leurs preuves.
* Source : Blume-Peytavi et al., 2011; Norwood, 1975.
** Source : Grover and Khurana, 2013.
