la-charte-de-formulation-des-soins-des-laboratoires-dermatologiques-ducray-ducray-upper-image

La charte de formulation des soins des Laboratoires dermatologiques Ducray

Nos produits sont fabriqués et contrôlés selon les normes les plus strictes, s’inscrivant dans la lignée des exigences pharmaceutiques du Groupe Pierre Fabre. Toutes les formules de nos Laboratoires sont élaborées dans le plus grand respect des législations en vigueur et sont utilisées avec d’excellents résultats d’efficacité et de tolérance. Les substances utilisées font partie de la liste des substances autorisées par la législation en vigueur sur les produits cosmétiques. Avant d’être mis sur le marché, chaque produit cosmétique fait l’objet d’un dossier de sécurité et nous sommes en tant que fabricant responsable de sa mise sur le marché et tenus de garantir la sécurité du produit.

Perturbateurs Endocriniens La sécurité des consommateurs est la priorité des Laboratoires Dermatologiques DUCRAY et nous nous engageons vis-à-vis d’eux à ne commercialiser que des produits dont la sécurité a été scrupuleusement évaluée. Tous nos produits et les ingrédients qui les composent sont régis par des réglementations strictes et doivent ainsi répondre à des critères très rigoureux d’évaluation de sécurité avant leur mise sur le marché.
Au sein des Laboratoires Dermatologiques DUCRAY, l’évaluation de la sécurité des produits s’articule autour de trois analyses :

  1. Evaluation de la sécurité des matières premièresConformément à la Réglementation européenne en vigueur, l’évaluation de la sécurité des produits prend en considération les propriétés physico‐chimiques de chacun des ingrédients de ceux-ci, leur profil toxicologique et le niveau d’exposition. La règlementation distingue les produits rincés (shampooings, gels douches…) et non rincés.

A ce titre, sont évalués :

  • la concentration de l’ingrédient dans le produit et qui entrera en contact avec la peau,
  • le temps de contact qui dépend du type de produit (rincé ou non rincé)
  • la catégorie de produit (visage, corps) et donc la surface d’exposition,
  • la cible avec une attention particulière aux populations dites « sensibles » à savoir les bébés, enfants, femmes enceintes, peaux pathologiques.

Pour chaque matière première utilisée, un évaluateur sécurité réalise un document de synthèse sur l’innocuité de la matière première en reprenant tous les éléments cités, complété d‘une étude approfondie de la composition des additifs et impuretés éventuellement présentes. Il rend ensuite un avis positif ou négatif sur l’emploi de la substance en fonction des applications demandées et de la cible avec, si besoin, une définition de restrictions pouvant porter sur la catégorie de produits, une population particulière, une concentration d’utilisation ou des conditions de formulation.

L’évaluation repose à la fois :

  • sur les données issues du fournisseur et les données bibliographiques des bases de données toxicologiques, chimiques et médicales,
  • sur des données cliniques internes issues de tests réalisés sur les produits finis,
  • sur les éventuels retours de cosmétovigilance.

En l’absence de données suffisantes, une séquence complémentaire de tests in vitro et d’analyses chimiques est mise en place, déterminée par l’évaluateur sécurité. Toutes nos matières premières font l’objet d’une évaluation très stricte en ce qui concerne le risque éventuel d’effet Cancérogène, Mutagène ou Reprotoxique (CMR). En effet, les substances classées CMR font l’objet d’une réglementation très stricte dans les cosmétiques.

  1. Evaluation de la sécurité des produits finisNon seulement l’évaluation de la sécurité s’effectue au niveau des matières premières mais aussi au niveau du produit fini. Cette dernière s’effectue selon la séquence suivante :

Analyse de la composition de la formule et calcul des marges de sécurité

Tests in vitro précliniques en fonction du type de produit :

  • Test de tolérance oculaire
  • Test de tolérance cutanée
  • Test de tolérance vaginale
  • Test de phototoxicité

Tests in vivo, de tolérance clinique : selon une charte de développement interne, divers types d’études sont mis en place sur peau saine puis sur cible :

Test de sensibilisation en condition maximalisée d’exposition sous contrôle médical,

Test de tolérance cutanée et/ou oculaire en condition normale d’utilisation, sous contrôle dermatologique et/ou ophtalmologique et/ou pédiatrique.

  1. La cosmétovigilance

Notre service de cosmétovigilance assure le suivi de la tolérance des produits commercialisés afin de répondre aux questions des consommateurs et de recueillir tout élément susceptible de faire progresser.

Le 4 Octobre 2017, le Parlement Européen a rejeté les critères de définition des perturbateurs endocriniens qui avaient été proposés par les Etats membres de l’Union Européenne le 4 Juillet 2017.

A ce jour il n’existe donc toujours pas de liste positive de perturbateurs endocriniens fournie par l’Europe. Nous restons en alerte pour tenir compte de toute évolution des connaissances scientifiques et de Règlement Cosmétique Européen afin de proposer des formules garantes d’une grande sécurité.

Méthylisothiazolinone (MIT) La méthylisothiazolinone est un conservateur utilisé dans de nombreuses industries. Cet ingrédient a été largement présent dans les produits du quotidien tels que les produits ménagers, les adhésifs, les encres d’imprimeries… mais aussi dans les produits cosmétiques (principalement les shampooings ou les gels douches) en raison de son large spectre d’activité sur de nombreuses bactéries et levures. Elle a pour fonction de protéger les formules des contaminations microbiennes et fongiques pendant leur fabrication et leur utilisation.

Dans son avis publié en Juin 2015, le SCCS a proposé de modifier les concentrations de MIT actuellement autorisées dans les produits cosmétiques :

  • Interdiction de la MIT pour les produits capillaires non-rincés
  • Pour les produits rincés, le SCCS recommande une concentration maximale de 0,0015 % (soit 15 ppm).

Les produits non rincés qui intégraient la méthylisothiazolinone ont été reformulés et nous avons retiré du marché ceux qui en contenaient (12 février 2017).

Concernant les produits rincés contenant plus de 15 ppm (0,0015 %) de MIT (selon les recommandations du SCCS) ils sont tous en cours de reformulation. Un certain nombre d’études sont nécessaires pour évaluer tous les impacts possibles de ces reformulations qui se feront progressivement. Les produits contenant plus de 15 ppm de MIT seront retirés du marché au plus tard au cours du premier semestre 2018. Les nouvelles formules seront disponibles à partir de l’automne 2017.

Méthylchloroisothiazolinone (MCIT) Nous n’utilisons pas la Méthylchloroisothiazolinone (MCIT).

Triclosan Nous avons cessé toute production de produits contenant du Triclosan depuis le 30 Octobre 2014.

Phénoxyéthanol La plupart des produits dermo-cosmétiques sont des milieux riches en eau qui favorisent le développement de bactéries, levures ou moisissures. Il est indispensable de protéger toute formule de ces contaminations afin de garantir la sécurité du consommateur pendant toute la durée de vie du produit.
Le Phénoxyéthanol, présent à l’état naturel dans le thé vert et la chicorée, est utilisé comme agent conservateur dans les produits cosmétiques du fait de son large spectre d’activité sur de nombreuses bactéries et levures. Il fait partie de la liste des agents conservateurs autorisés dans les produits cosmétiques à la concentration maximale de 1% (Annexe V/29 du Règlement CE n°1223/2009).
Des études scientifiques décrivent une hépato-toxicité lorsqu’il est ingéré ; par contre, aucun cas de toxicité hépatique n’a été rapporté après application sur la peau, c’est la raison pour laquelle les autorités sanitaires n’ont pas imposé l’interdiction de cet ingrédient dans les produits cosmétiques. Le 6 Octobre 2016, le SCCS a confirmé que le Phénoxyéthanol était sûr à une concentration de 1% dans tous les produits cosmétiques y compris pour les produits bébés.

BHA Le Butylhydroxyanisole ou BHA est classé « cancérogène possible » par le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC). Pierre Fabre Dermo-Cosmétique n’utilise pas le BHA en tant qu’ingrédient.

BHT Le BHT est utilisé dans de nombreuses formulations cosmétiques en tant qu’antioxydant avec une concentration de 0,0002% à 0,5%. Le panel d’experts du CIR (Cosmetic Ingredient Review) a évalué la sécurité du BHT. - Appliqué sur la peau, il reste à la surface de cette dernière ou bien pénètre très lentement sans produire aucune exposition systémique au BHT ou à ses métabolites, à l’inverse des expositions orales. - Le panel d’experts du CIR a conclu que les études à disposition ne démontrent aucune irritation significative, sensibilisation ou photosensibilisation. Au vu de la faible concentration d’utilisation de cet ingrédient dans les formulations cosmétiques, il a été conclu que le BHT ne présente pas de risque quand utilisé dans les formulations cosmétiques.

Le BHT est un antioxydant autorisé par les Autorités de santé dans la composition des produits cosmétiques en France et dans la Communauté Européenne. Il est également utilisé dans l’industrie alimentaire et pharmaceutique. Il n’y a aucune publication scientifique montrant que le BHT pourrait induire sur l’homme des perturbations endocriniennes.

Sodium Lauryl Sulfate Le Sodium Lauryl Sulfate (SLS) fait partie de la famille des tensioactifs anioniques.
Le SLS est utilisé pur comme témoin pour les tests d’irritation cutanée.
Pierre Fabre Dermo-Cosmétique n’utilise pas le SLS en tant qu’ingrédient à part entière mais il est parfois apporté dans les formules en quantités infimes, à l’état de traces, par une autre matière première.

Allergènes : Les allergènes sont au nombre de 26 et sont des composés aromatiques et substances parfumantes, présents notamment dans les huiles essentielles ou les parfums des produits. Ils doivent obligatoirement figurer dans la liste des ingrédients, dès qu'ils sont présents à plus de 0,01 % dans les produits à rincer et à plus de 0,001 % dans les produits sans rinçage. Une mention légale, obligatoire depuis 2005, destinée à avertir et protéger les personnes sensibilisées à ces molécules allergènes, qu'elles soient d'origine synthétique ou naturelle, mais n’en sont pas pour autant dangereux pour les personnes non allergiques.
Cette mention légale a un but informatif afin que le consommateur fasse un choix éclairé de son produit.

Butylparaben, propylparaben, sodium butylparaben, sodium propylparaben, potassium butylparaben, potassium propylparaben Les parabènes sont une famille de conservateurs dont l’utilisation remonte à plus de 60 ans et font partie de la liste des substances autorisées par la législation en vigueur (opinion du SCCS) sur les produits cosmétiques à la concentration maximale de 0,4 % (le total de tous les parabènes d’un même produit ne peut dépasser 0,8%). Ils sont produits industriellement par synthèse chimique mais se trouvent également à l’état naturel dans de nombreuses plantes telles que les fraises, les carottes ou les oignons mais aussi dans la gelée royale par exemple. Cette famille de conservateurs présente une très grande quantité de publications scientifiques ce qui nous apporte une grande connaissance et un bon recul.

Tous les membres de cette famille ne sont pas à mettre dans le même panier :

  • L’innocuité de ceux à courte chaîne, éthylparabène et méthylparabène(et les composés qui contiennent ce nom, comme sodium ethylparaben) a été définitivement confirmée par les experts français et européens. En effet, dans tous les avis, le SCCS (Scientific Committee on Consumer Safety) confirme l’innocuité du méthylparabène et ethylparabène aux concentrations maximales autorisées.
  • Selon la Réglementation Européenne, l’utilisation de butylparabène et de propylparabène en tant qu’agents conservateurs dans les produits cosmétiques finis ne présente pas de risque pour la santé du consommateur, à condition que la somme des concentrations individuelles des substances concernées ne dépasse pas 0.19%.

Seuls les produits sans rinçage destinés à être appliqués sur la zone du siège des enfants de moins de trois ans ne doivent pas contenir de butyl- ou propylparabène.

Retour en haut