Focus sur la chute de cheveux occasionnelle
Également appelé effluvium télogène aigu, elle constitue la forme la plus courante de chute de cheveux diffuse. Elle est caractérisée par la survenue d’une augmentation de la chute de cheveux 3 à 4 mois après un facteur déclenchant. C’est pourquoi on l’appelle aussi plus communément “chute réactionnelle”. Le stress, un choc émotionnel, la fatigue, une alimentation déséquilibrée, un régime et les changements de saison, la période du post partum, par exemple, peuvent en être à l’origine. Le cycle pilaire est alors perturbé, aboutissant à une perte précipitée, diffuse et simultanée des cheveux. La proportion de cheveux en phase de pousse active (phase anagène) passe alors à 70% (vs 85% au niveau physiologique) alors que celle en phase d’élimination (phase télogène) augmente de 30% (vs moins de 10%). Conséquence : la chute de cheveux peut atteindre 300 cheveux par jour versus 25 à 60 habituellement sur un cuir chevelu normal. La chute de cheveux saisonnière, celle qui survient post-accouchement ou encore celle liée à une carence alimentaire sont toutes des chutes de cheveux qui arrivent brutalement et qui durent moins de 6 mois.
Les différents types et les causes des chutes de cheveux occasionnelles
- La chute de cheveux saisonnière . Comme les feuilles des arbres tombent en automne, les cheveux peuvent subir une chute passagère à l’arrivée du printemps et de l’automne.
- La chute de cheveux due au stress et à la fatigue. Face à un choc émotionnel, à un stress intense ou à de l’anxiété, le corps répond de différentes façons. La chute de cheveux peut être l’une d’entre elle.
- La chute de cheveux liée à une carence alimentaire. Quand l’organisme, donc le cuir chevelu, manque de vitamines et de minéraux, les cheveux sont fragilisés et peuvent plus facilement tomber. C’est le corps qui tire la sonnette d’alarme : il a besoin d’une alimentation saine et équilibrée, riche en vitamines, protéines et en minéraux comme le fer et le zinc.
- La chute de cheveux post-accouchement. Les hormones jouent un rôle sur la durée de vie des cheveux. Ainsi, il est courant d’observer une amélioration de la qualité des cheveux et de leur croissance durant la grossesse. En cause ? Le taux d'œstrogènes qui augmente. Mais une fois la grossesse terminée, la baisse des œstrogènes peut déclencher une modification du cycle pilaire et entrainer la chute des cheveux. C’est ce que l’on appelle la chute de cheveux « post-partum ».
- La chute de cheveux liée à un traitement médical. Certains traitements médicaux lourds contre le cancer notamment, comme la chimiothérapie ou la radiothérapie, entraînent souvent une chute de cheveux. Cette chute est temporaire, les cheveux repoussent à la fin du traitement.
Zoom sur la chute de cheveux chronique
Appelée effluvium télogène chronique, elle peut apparaître à tout âge. La proportion des femmes touchées est largement majoritaire par rapport aux hommes. Cette chute de cheveux chronique peut également survenir à la suite d’une forte fièvre, d’une hémorragie, d’une chirurgie, d’un stress profond, d’un déséquilibre des hormones thyroïdiennes ou d’un régime hypocalorique. Lorsque le facteur déclenchant a été identifié et supprimé, l’évolution de la chute chronique est, évidemment, plus favorable. Le délai est d’environ 6 mois pour observer un début de repousse et le retour initial peut prendre entre 12 et 18 mois.*