-
Vos préoccupations
Nos articles pour mieux comprendre
- Nos solutions
-
Les laboratoires dermatologiques DUCRAY
La chute de cheveux, appelée alopécie, est une affection capillaire pouvant toucher tout le monde. Quelles en sont leurs causes et les symptômes liés ? Comment guérir ? Tout ce qu’il faut savoir pour lutter contre cette pathologie.
Sommaire
Derrière la chute de cheveux qui peut paraître banale, se cache un vrai motif de consultation puisque 10 millions de Français seraient touchés. Mais en réalité il n’existe pas une chute de cheveux mais plusieurs types de chutes, aux causes différentes. Les principales sont classées comme suit par les professionnels de santé :
Toutes ces chutes sont différentes car elles sont dues à des modifications différentes du cycle du cheveu (cycle pilaire) et donc elles doivent être traitées de manières différentes.
La chute des cheveux au quotidien peut être considérée comme une affection bénigne, mais elle peut provoquer une grande détresse psychologique chez les patients concernés. Il s’agit d’ailleurs d’un motif de consultation fréquent en dermatologie. Objectif : trouver la ou les causes de la chute de cheveux. Cependant, identifier l’origine d’un mal n’est pas toujours simple et ce malgré des facteurs qui restent courants...
Également appelé effluvium télogène aigu, elle constitue la forme la plus courante de chute de cheveux diffuse. Elle est caractérisée par la survenue d’une augmentation de la chute de cheveux 3 à 4 mois après un facteur déclenchant. C’est pourquoi on l’appelle aussi plus communément “chute réactionnelle”. Le stress, un choc émotionnel, la fatigue, une alimentation déséquilibrée, un régime et les changements de saison, la période du post partum, par exemple, peuvent en être à l’origine. Le cycle pilaire est alors perturbé, aboutissant à une perte précipitée, diffuse et simultanée des cheveux. La proportion de cheveux en phase de pousse active (phase anagène) passe alors à 70% (vs 85% au niveau physiologique) alors que celle en phase d’élimination (phase télogène) augmente de 30% (vs moins de 10%). Conséquence : la chute de cheveux peut atteindre 300 cheveux par jour versus 25 à 60 habituellement sur un cuir chevelu normal. La chute de cheveux saisonnière, celle qui survient post-accouchement ou encore celle liée à une carence alimentaire sont toutes des chutes de cheveux qui arrivent brutalement et qui durent moins de 6 mois.
- La chute de cheveux saisonnière . Comme les feuilles des arbres tombent en automne, les cheveux peuvent subir une chute passagère à l’arrivée du printemps et de l’automne.
- La chute de cheveux due au stress et à la fatigue. Face à un choc émotionnel, à un stress intense ou à de l’anxiété, le corps répond de différentes façons. La chute de cheveux peut être l’une d’entre elle.
- La chute de cheveux liée à une carence alimentaire. Quand l’organisme, donc le cuir chevelu, manque de vitamines et de minéraux, les cheveux sont fragilisés et peuvent plus facilement tomber. C’est le corps qui tire la sonnette d’alarme : il a besoin d’une alimentation saine et équilibrée, riche en vitamines, protéines et en minéraux comme le fer et le zinc.
- La chute de cheveux post-accouchement. Les hormones jouent un rôle sur la durée de vie des cheveux. Ainsi, il est courant d’observer une amélioration de la qualité des cheveux et de leur croissance durant la grossesse. En cause ? Le taux d'œstrogènes qui augmente. Mais une fois la grossesse terminée, la baisse des œstrogènes peut déclencher une modification du cycle pilaire et entrainer la chute des cheveux. C’est ce que l’on appelle la chute de cheveux « post-partum ».
- La chute de cheveux liée à un traitement médical. Certains traitements médicaux lourds contre le cancer notamment, comme la chimiothérapie ou la radiothérapie, entraînent souvent une chute de cheveux. Cette chute est temporaire, les cheveux repoussent à la fin du traitement.
Appelée effluvium télogène chronique, elle peut apparaître à tout âge. La proportion des femmes touchées est largement majoritaire par rapport aux hommes. Cette chute de cheveux chronique peut également survenir à la suite d’une forte fièvre, d’une hémorragie, d’une chirurgie, d’un stress profond, d’un déséquilibre des hormones thyroïdiennes ou d’un régime hypocalorique. Lorsque le facteur déclenchant a été identifié et supprimé, l’évolution de la chute chronique est, évidemment, plus favorable. Le délai est d’environ 6 mois pour observer un début de repousse et le retour initial peut prendre entre 12 et 18 mois.*
L’alopécie androgénétique est une forme de chute de cheveux progressive et chronique (qui dure plus de 6 mois). Mais finalement qu’est-ce que l’alopécie ? Par quoi se caractérise-t-elle ? Ce sont des épisodes de chutes de cheveux évoluant vers une miniaturisation des cheveux et entraînant une diminution de la densité capillaire**. Au-delà des symptômes de l’alopécie, il faut savoir qu’elle touche 70 à 80% des hommes au cours de leur vie et survient généralement entre 30 et 40 ans.
Le mécanisme de survenue de l’alopécie androgénétique, dont la forme la plus courante est la calvitie, est hormonal et implique les récepteurs aux androgènes présents dans la papille dermique. Ces derniers sont notamment stimulés par la dihydrotestostérone (DHT), métabolisme actif de la testostérone. La stimulation des récepteurs androgènes par la DHT au niveau du follicule pileux entraîne la miniaturisation de ce dernier et l’apparition de cheveux courts et fins. L’alopécie s’installe généralement de façon progressive. Cette alopécie touche 29 à 42 % des femmes et survient plutôt entre 20 et 40 ans***. L’origine est mal connue. La chute quotidienne est généralement faible (moins de 100 cheveux par jour) mais les femmes en sont très affectées et se plaignent d’un dégarnissement progressif des tempes ainsi qu’une diminution de la masse capillaire.
Cette alopécie s’observe après 60 ans et correspond à un affinement des cheveux, une perte de densité et du volume chez des personnes n’ayant jamais eu de problème de chute auparavant et avec aucun antécédent familial.
La prise en charge de la chute de cheveux demeure un challenge pour les patients comme pour les professionnels de santé. Peu d’alternatives thérapeutiques sont disponibles. Si l’on peut traiter l’effluvium télogène chronique et si la chute de cheveux occasionnelle est réversible, on ne peut que ralentir l’alopécie androgénétique. Comment ? A l’heure actuelle, il existe deux types de traitements médicamenteux : le minoxidil et les médicaments anti-androgènes comme le finastéride. En complément, il convient de revoir certains gestes du quotidien. Alors, que faire en cas de chute de cheveux ?
- D’abord, ne tardez pas à consulter un dermatologue, spécialiste de la peau et du cuir chevelu ou son médecin traitant. Chute des cheveux occasionnelle, chronique ou alopécie androgénétique et alopécie sénescente ? Il saura poser le bon diagnostic et par conséquent, vous orienter du mieux possible sur la bonne marche à suivre en matière de traitement et de soins.
- A la maison, troquez vos soins habituels et trop agressifs contre des soins capillaires doux : shampooing, après-shampooing, lotion antichute… l’objectif est d’entretenir la bonne santé de votre cuir chevelu.
- De même, apportez la plus grande délicatesse à vos cheveux. Renoncez aux coups de brosse vigoureux et aux coiffures trop serrées qui peuvent à force de tractions exercées sur le cheveu, le casser et le faire tomber. Si vous sentez vos cheveux fragilisés, arrêtez les colorations pendant quelques temps.
- Tous les jours, offrez-vous un massage du cuir chevelu. Deux minutes suffisent pour stimuler l’afflux sanguin vers le cheveu et lui apporter tous les nutriments nécessaires à sa croissance.
- Surveillez la composition de votre assiette. L’alimentation joue un rôle primordial dans la chute de cheveux. Pour éviter de tomber, les cheveux ont besoin de vitamines et minéraux en bonne quantité.
- Aux changements de saisons clés que sont l’automne et le printemps, commencez une cure de compléments alimentaires. Ceux à base de vitamines et minéraux peuvent constituer une bonne option thérapeutique additionnelle par leur rôle essentiel dans la physiologie du cheveu.
* Source
Vañó-Galván S1 et al 2019 Skin appendage Disorder
** Source Blume-Peytavi Uet al 2018 JEADV
*** Source : Blume-Peytavi et al., 2011; Norwood, 1975
Vous perdez vos cheveux ?
Quel est votre type de chute de cheveux ?
Identifiez votre type de chute de cheveux via notre diagnostic et découvrez la routine de soin adaptée aux besoins de vos cheveux.