La cholestase gravidique est la plus courante des maladies hépatiques survenant pendant la grossesse.
En fin de grossesse, la cholestase gravidique associe un prurit intense à des perturbations biologiques telles que la hausse des acides biliaires et des enzymes hépatiques appelées transaminases. Fort heureusement, ces signes cliniques et biologiques de la cholestase gravidique sont réversibles après l’accouchement. Quant au prurit, il touche d’abord les mains et les pieds mais peut s’étendre au reste du corps.
La cholestase gravidique n’a pas de conséquence néfaste sur la mère, mis à part des démangeaisons de grossesse qui l’empêchent parfois de dormir. En revanche, la cholestase gravidique peut avoir des conséquences délétères sur le fœtus et c’est ce qui en fait toute la gravité. En effet, la cholestase gravidique augmente le risque de mort fœtale in utero, mais aussi de prématurité et de détresse respiratoire à la naissance. Il est donc essentiel d’aller consulter en cas de prurit de grossesse.