Stress et chute de cheveux : quels liens ?
Il existe bel et bien un lien entre stress et chute des cheveux tout comme il en existe un entre chute des cheveux et fatigue. Dans le cas de la chute de cheveux et du stress, des neurones proches des follicules pileux sont activés, induisant une inflammation responsable de la chute des cheveux. En effet, il a été prouvé qu’au niveau du cuir chevelu, les cellules soumises à un stress ponctuel ou profond, libèrent des neurotransmetteurs (les substances P.) qui déclenchent une cascade inflammatoire aigüe. Cette dernière a pour effet d’inhiber et dérégler le cycle pilaire normal : les cheveux passent alors en phase télogène de façon prématurée, ce qui provoque une chute soudaine et brutale 3 à 4 mois après le facteur déclenchant. C’est l’effluvium télogène aigu, appelé plus communément chute de cheveux occasionnelle ou réactionnelle. Sa durée est inférieure à 6 mois.
Chute de cheveux due au stress : identifier les facteurs stressants du quotidien
On n’élabore pas de plan d’attaque sans connaître son adversaire. Cette règle est encore plus vraie pour freiner la chute de cheveux survenue après une « chute de stress » et relancer la croissance des cheveux. Tous les stress ne se ressemblent pas. Certains peuvent avoir des causes qu’il convient de traiter en profondeur avec un professionnel de santé. Il y a le stress quotidien : difficultés à jongler entre vie professionnelle et vie personnelle, surmenage, fatigue, charge mentale… Et il y a le stress dû à un choc psychologique majeur comme le décès d’un proche. L’un comme l’autre peuvent avoir un impact désastreux au niveau du cuir chevelu et sur l’état de santé de façon plus générale.