Eczéma de contact dû au nickel et au chrome

Les métaux constituent une source importante d’eczéma de contact. L’eczéma dû au nickel et l’eczéma dû au chrome sont particulièrement fréquents et doivent faire l’objet d’une prise en charge spécifiques.

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Sommaire

Ou trouve-t-on du nickel et du chrome ?

Le nickel et le chrome sont des métaux ubiquitaires, c’est-à-dire présents quasiment partout. Ils peuvent être la cause d’une poussée d’eczéma dans de nombreux contextes, domestiques ou professionnels :

  • Le nickel et le chrome entrent dans la composition de nombreux produits métalliques. Le nickel est associé au cuivre dans les pièces de monnaie et peut entrainer une dermatite en cas de manipulation trop fréquente (commerçants, serveurs…) ;
  • Le nickel est présent dans de nombreux vêtements et accessoires. L’allergie au nickel se traduit notamment par une allergie aux boutons de pantalon, une allergie aux bijoux, une allergie aux boucles de ceinture, voire une allergie aux lunettes ;
  • Le chrome est présent dans le ciment, les peintures, les produits ménagers mais aussi dans les produits de tannage du cuir. L’allergie au chrome peut donc se traduire par une allergie aux chaussures ou une allergie à un canapé en cuir.

Qui est concerne par l’eczéma de contact du au nickel et au chrome ?

L’eczéma allergique dû aux métaux nickel et chrome concerne tout type de personne : enfant ou adulte, en milieu professionnel (pièces de monnaie, ustensiles de cuisine, outils…) ou domestique, avec ou sans dermatite atopique associée.

Comment traiter un eczéma de contact du au nickel et au chrome ?

Lorsqu’une poussée d’eczéma de contact se présente, il faut la traiter en appliquant une crème à la cortisone sur les plaques. Une crème réparatrice apaisante appliquée sur les lésions ou par-dessus le dermocorticoïde vient renforcer l’efficacité de celui-ci. L’émollient appliqué en relais permet d’hydrater la peau et d’éviter de nouvelles poussées.

L’allergie de contact est mise en évidence par des tests allergologiques. A l’issue de ces tests, le médecin remet au patient une liste d’éviction qui reprend les principales sources de nickel ou de chrome, à la fois en milieu professionnel, à la maison et dans l’alimentation : thé, café, vin, bière, féculents complets, poires, épinards, huîtres, aliments en conserve métallique … Le mode de cuisson des aliments est également à prendre en compte : éviter d’utiliser des récipients en acier inoxydable, privilégier le verre, la fonte ou le téflon.

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